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Participez à l’une des magnifiques courses du VOLCANO TRAIL, et découvrez les îles de Guadeloupe par la même occasion !

Participez à l’une des magnifiques courses du VOLCANO TRAIL, et découvrez les îles de Guadeloupe par la même occasion !

C’est le 26 octobre dernier qu’a eu lieu le Grand Raid de Guadeloupe, plus connu sous le nom de VOLCANO TRAIL.

Souvenez-vous, notre globe trotter de l’extrême Romain, avait fait le déplacement pour vous mettre l’eau à la bouche par le biais de ses nombreuses vidéos et photos publiées sur notre page Facebook pendant ses 4 jours passés sur place.

Voici à présent son retour sur ce déplacement magnifique, qui  va forcément vous donner envie d’aller découvrir les Iles de Guadeloupe par vous-même dans les années à venir.

L’image contient peut-être : texte

Warm up !!!

Jeudi 24 octobre,

Let’s gooooooooo.

Après quelques heures passées dans deux avions de la compagnie AIR FRANCE pour rallier Bordeaux à Paris, puis Paris à Point à Pitre, me voilà enfin sur le sol des îles de Guadeloupe où il fait pas moins de 31°C.

Il est environ quinze heures lorsque je descends de l’avion et six heures de décalage horaire me séparent de la métropole. A peine arrivé, je récupère ma valise, je check ma voiture de location, je prends la route et je me dirige vers la Soufrière à Saint Claude du côtés de Basse Terre, pour prendre mes quartiers au gite Les Bananes Vertes.

Quelques péripéties de voiture me font arriver plus tard que prévu et contrarient l’emploi du temps que je m’étais fixé. J’oublie donc le footing que je m’étais promis de faire à mon arrivée, et je relativise car je suis dans un endroit majestueux et faut l’admettre il y a bien pire comme problème dans la vie.

Une fois bien installé dans mon lodge, je fais la connaissance des propriétaires du gite qui ne sont autres que les créateurs de la course (J’aurais pas pu tomber mieux…), après un bon petit repas je passe une première soirée au top à discuter avec eux ainsi qu’avec l’équipe en charge de la sécurité de la course qui loge sur le même site que moi et je goûte  enfin mon premier ti punch.

On n’est pas bien là !!!

Vendredi 25,

La course sur laquelle je suis aligné part samedi à 04H00 du matin, mais grâce au Comité du Tourisme des îles de Guadeloupe je ne passe pas mon temps à attendre et je pars à la découverte des richesses de la mangrove, des palétuviers, de la forêt marécageuse et de la flore avoisinante de Grand Cul de Sac marin.

Au programme du jour, Rando en kayak et à pieds au départ de Morne à l’eau, avec un passage sur l’îlet Macou suivi d’un déjeuner local et délicieux sur le magnifique site de Babin.

Un programme concocté comme il se doit par l’équipe de Maranatha Tour qui est aux petits soins avec ses clients dans le but de leur faire découvrir les îles de Guadeloupe par le biais d’activités sportives diverses.

Une bien belle journée à crapahuter sur l’eau et sur la terre ferme comme je les aime…

La fin de journée approche, direction Saint Claude pour aller récupérer le dossard auprès des copains de Sport Timing Caraïbes, puis retour au gîte pour préparer les affaires de courses, manger puis dormir un peu, car mine de rien il faut être présent au briefing et au contrôle des sacs à 03H30, ce qui veut dire qu’il va falloir se réveiller à 02H30.

Volcano Trail, jour J

SAMEDI 26,

Petite nuit de sommeil, mais nuit de sommeil quand même…

Je me lève, je m’habille, je mange un peu malgré l’heure qu’il est, puis je prends la direction du centre ville de Saint Claude à pieds, car je suis seulement à un kilomètre de la ligne de départ.

Les Bananes vertes c’est génial et en plus c’est à côté du village course, alors quoi demander de plus…

Il est donc 03H30 quand je me retrouve sous l’arche de départ, à cette heure-ci les participants arrivent tranquillement tandis que le contrôle des sacs se fait dans le calme et la bonne humeur.

Ça papote et ça rigole aux quatre coins de la place de la mairie, puis vint enfin le petit briefing habituel associé à un message d’encouragement des organisateurs, 3, 2, 1, c’est partiiiiiiiii !!!

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes debout

Le départ se fait à une bonne allure, ça grimpe d’entrée de jeu sur une route bien pentue comme je les affectionne. Je gère donc mon effort et je rentre dans une première forêt en très bonne position.

C’est à ce moment bien précis que je me suis rendu compte qu’on n’était pas à la maison. Il y avait autour de moi des bruits d’animaux que je n’arrivais pas à identifier et j’avais l’impression d’être comme dans un film de sciences fictions tellement tout cela me semblait irréel.

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L’environnement qui m’entourait était composé d’une végétation dense très humide, de racines qui partaient dans tous les sens, de troncs d’arbre qu’il fallait enjamber et éviter, de successions de bosses à monter puis à descendre et d’une boue que je ne m’attendais pas à rencontrer sur une île paradisiaque.

Mais bon, ça déroule, il fait nuit et on ne voit pas le temps passer, donc j’avance sans réfléchir.

Je sors enfin de cette forêt après avoir vu une bonne douzaine de coureurs locaux me doubler tant ils étaient à l’aise sur ce type de parcours, mais je garde le moral puis je me dirige vers le ravitaillement de la Distillerie Bologne.

Je quitte ce premier ravito en ayant déjà des souvenirs plein la tête…

En même temps entre le départ de Saint Claude, la forêt de nuit dans une ambiance inexplicable, les champs de bananes à perte de vue, le lever du soleil en redescendant sur la côte et le passage dans la distillerie, c’est quand même difficile de ne pas s’en mettre plein les yeux.

Je poursuis alors ma route le long du littoral pendant 4 kilomètres avec le smile, direction les Fameux Monts Caraïbes.

A l’entame de ces fameux Mont K comme on les appelle là-bas, on m’annonce que je suis 17 ème, j’arrive au ravito du 28ème kilomètre 01H20 plus tard alors que je n’ai parcouru que 6 kilomètres dans une jungle dont je me souviendrai toute ma vie.

Sur cette portion je perds encore une quinzaine de places  mais je reste pour autant ravi de ce que je suis en train de vivre car je découvre quelque chose de complètement nouveau pour moi, et malgré de grosses difficultés pour avancer comme je le souhaiterais, je me régale.

Au ravito, je croise les copains de la sécurité que j’avais rencontrés lors de ma première soirée au gite. Vu mon visage, ils se rendent compte de suite que je ne suis pas au mieux et ils me chambrent un peu. Au final, ça me redonne le sourire et m’aide à sortir un peu la tête de l’eau.

Franchement ça fait toujours plaisir de croiser des visages familiers sur un ravito, au passage ils m’aident à remplir mes flasques, on discute un peu et ils me conseillent de faire attention à la suite de la course car je repars sur une portion qui est loin d’être simple.

Je reprends donc ma route après avoir vidé toute la boue qui se trouve dans mes chaussures et à ce moment là je me dit : «oublie le classement et finis cette course de dingue quoi qu’il arrive».

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, nuage, ciel, montagne, courts-métrages, arbre, plein air et nature

Dans la deuxième partie des Monts Caraïbes, je ne vais pas vous mentir, je n’étais pas mieux que dans la première tant il faisait lourd et tant ça glissait dans tous les sens.

Mais quel chantier… Il fallait escalader des troncs pour pouvoir avancer, monter des chemins grâce à des cordes, puis en descendre d’autres en allant d’arbre en arbre pour pas tomber. C’était la guerre, mais au final j’ai adoré et tout s’est fait au mental.

Heureusement que le téléphone captait bien là dedans car j’en connais deux à la maison qui m’ont bien soutenu par Facetime, en plus des copains de la rédaction qui me boostaient par messenger.

Le mental c’est bien, mais avec des soutiens comme eux c’est encore plus simple…

41ème km, quelle joie d’arriver enfin au ravitaillement de Palmiste Galion où je me suis posé un bon quart d’heure pour dévorer des petits sandwichs au jambon accompagnés d’une soupe pour refaire le plein de sel minéraux.

Je l’avoue ça ne fait pas très caribéen comme repas, mais ne vous en faites pas si vous comptiez y aller pour ça il y a également une multitude de fruits et de légumes locaux afin de pouvoir vous restaurer.

Avant de quitter le ravito, on me vend la partie qui m’attend comme une section magnifique mais qui est loin d’être simple. Après un petit passage en forêt plutôt roulant contrairement aux Monts Caraïbes, je me rends compte qu’on ne m’a pas menti et je me retrouve face à Bassin Bleu pour affronter un somptueux canyon pendant 1.5 kilomètres.

Bassin bleu, c’est comme le reste, c’est complètement dingue.

Au rendez-vous c’est cailloux glissants, eau aux genoux, corde pour grimper comme en canyonning, puis eau à la taille, re cailloux qui glissent, bref un truc improbable mais vraiment magnifique.

Une fois cette partie  engloutie non sans mal, c’est un nouveau passage en forêt bien complexe qui m’attend, mais en serrant les dents ça passe et ça me mène à la fameuse trace des poteaux.

Celle-là aussi j’en aurais entendu parler avant la course, on aura beau m’avoir prévenu de la difficulté du morceau, cela ne m’aura pas empêché de passer en mode pop corn et d’exploser au beau milieu de la montée.

Bref le meilleur moment pour un ravito improvisé assis dans les fougères et dans la boue pour récupérer un peu…

Cette pause m’ayant bien requinqué, il ne me fallut au final pas grand temps pour arriver tout en haut de la trace, au point d’eau de la Citerne.

Là-haut, il ne fait pas bien chaud, et malgré la gentillesse des personnes qui s’y trouve je me décide à ne pas y rester bien longtemps… Me voilà donc reparti direction la Soufrière en compagnie de l’un des copains de la sécurité qui décide de m’accompagner sur une centaine de mètres en marchant et ça m’arrange pas mal car la motivation de courir n’est pas trop là à ce moment de la course.

L’image contient peut-être : 1 personne, debout et plein air

Malheureusement pour moi, le temps est chargé là haut et la vue sur la Soufrière est complètement nulle. Le souvenir qu’il m’en restera sera donc cette odeur de souffre omniprésente et ces chemins caillouteux qui ressemblent un peu aux chemins que l’on peut trouver dans les Pyrénées.

A ce moment là j’attaque la dernière descente et je n’arrive pas à descendre comme j’aimerais le faire car mes chaussettes sont tellement trempées et imbibées de boue que je glisse dans mes chaussures.

Mes semelles intérieures sont quant à elle dans le même état. Je me décide donc à faire une pause et passe en mode système D en nettoyant mes chaussettes et mes semelles dans des flaques… Non mais si on m’avait dit que je me retrouverais à faire ça sur une île paradisiaque, je ne l’aurais jamais cru!

Après cette petite pause nettoyage, me voilà reparti pour rallier la ligne d’arrivée qui se trouve à moins de dix kilomètres de là.

Je laisse donc la Soufrière derrière moi et je repars avec mes chaussettes et mes semelles trempes mais nettoyées.

Ça va de suite un peu mieux. Certes, ça n’efface pas les douleurs aux jambes que m’a provoquées le terrain ultra glissant, mais j’arrive enfin à retrouver le pas de course sur une longue route descendante qui nous mène au magnifique chemin nommé «Les Pas du Roy».

On en prend une dernière fois plein les yeux sur ce magnifique Pas du Roy, puis on entreprend une descente via des petits chemins et des routes pour atteindre enfin la ligne d’arrivée.

Un dernier ravito d’où sort une odeur de barbecue qui me donne l’eau à la bouche se dresse face à moi. Je prends une petite saucisse pour la route et je file vers Saint Claude, car il ne me tarde plus qu’une chose : passer cette ligne d’arrivée.

17H23, je passe enfin la ligne d’arrivée avec un sourire qui en dit long…

Je retrouve mon pote Fred quelques mètres plus loin, on file ensemble au stand des bières. Je récupère au passage ma médaille et mon tee-shirt de finisher. On trinque et je réalise enfin ce que je viens d’accomplir.

Franchement avec du recul, j’en reviens toujours pas… Avec les Ultras que j’ai à mon actif je ne pensais pas pouvoir apprendre encore d’une course qui fait 6O kilomètres et pourtant ce fut le cas ce 26 octobre 2019 lors du majestueux et magnifique VOLACANO TRAIL.

Un seul conseil, si vous pouvez y aller, n’hésitez pas foncez, par contre ce n’est pas un simple Trail, c’est le Grand Raid de Guadeloupe, alors ne l’oubliez pas et ne le sous-estimez pas.

L’After !!!

Dimanche 27,

Après un bon repas et une bonne nuit de sommeil, quoi de mieux qu’une bonne plage paradisiaque pour récupérer me direz-vous…

Et bien non, pour mon dernier jour plein sur l’île, le CTIG m’a concocté un nouveau programme de dingue avec les équipes de Maranatha Tour.

Au programme de ce dimanche c’est donc rendez-vous au petit matin au port de Trois Rivières pour prendre un bateau qui va m’emmener sur les îles des Saintes, où Terre de bas et ses trésors n’attendent que moi.

Après la découverte de l’exploitation et de l’atelier de transformation de bois d’Inde de Jeanisse et Gérard Beaujour, nous prîmes  la direction de la trace de l’étang de Petite Anse à Grand Anse via le Mornes Abymes pour une randonnée légère avec des jambes dures comme des poteaux de bois…

Pas mal la récup non 😉

Pour clore cette belle matinée, un petit stop pour déjeuner des plats locaux Chez Eugenette, puis une petite brasse coulée dans une eau bien chaude afin de digérer tout ça comme il se doit.

Après un retour en bateau à contempler toutes ces iles majestueuses, me voilà reparti sur la route pour regagner le gite avec en bonus un stop sur une belle plage de sable noire pour profiter un peu du panorama car demain c’est retour en France.

Lundi 28,

Il est l’heure de repartir à la maison. Certes l’avion part en fin de journée, mais ça fait bizarre de se dire que tout est déjà terminé, car tout s’est super vite enchainé.

Ce jour là je prends un peu de temps pour moi, je pars donc à la découverte de la réserve Cousteau dans le but de croiser des tortues avec mon masque et mon tuba, mais ces dernières ont préféré se cacher et laisser la place à de très jolis poissons.

Je reprends la route en fin de matinée, traverse Basse Terre en son milieu sur une large route entourée d’une forêt dense qui me rappelle vaguement quelque chose, et je me retrouve ensuite à Gosiers pour déjeuner avec les copains de Sport Timing Caraïbes avant de profiter une dernière fois de l’eau turquoise sur une plage de sable blanc par 30 degrés.

Puis vint l’heure de partir, je ne vais donc pas m’éterniser là dessus car ce n’est pas vraiment le meilleur moment de l’histoire…

Remerciements

Je ne vais pas citer les gens par leurs prénoms car je vais forcément en oublier…

Je remercierais par contre le CTIG, Air France, toute l’équipe du Volcano Trail du directeur de course aux bénévoles bien évidement, le gite les Bananes vertes, Maranatha Tour, Hertz, Sport Timing Caraïbes et toutes les personnes bienveillantes que j’ai pu croiser sur cette île magnifique que je rêve à présent de faire découvrir à mes proches.

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à suivre la page Facebook du Volcano Trail.

Tel un volcan elle s’était endormie quelque temps, mais pour le plus grand plaisir des amoureux du trail elle s’est réveillée il y a quelques temps et sera en mesure de vous donner plein d’informations  pour franchir le cap et aller découvrir cette course et ses îles magnifiques.

Lien WEB 

Lien Facebook 

 

N’hésitez pas à venir voir l’ensemble des photos et des vidéos de Romain sur notre page Facebook…

 

Reportage réalisé par Romain pour Trail Session Magazine

 




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Tests réalisés en partenariat avec Crosscall

©Trail Session Magazine, Novembre 2019

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Author

Romain SEMPEY : 43 ans, Chargé d'affaires dans le bâtiment, vie maritale, un enfant, région Bordelaise. Adepte des sports collectifs depuis l'âge de 7 ans, je pratique le Running depuis 12 ans et le Trail Running depuis 9 ans. Ce que j'aime dans cette discipline c'est l'effort qui dure longtemps et la gestion de celui-ci. Voilà pourquoi je me suis vite mis à l'Ultra Trail et que c'est sur les longs formats que je prends le plus de plaisir. Je suis un amoureux des grands espaces, de la montagne et des paysages magnifiques et si je devais suivre une seule devise, ce serait "Seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin", alors ne cherchez plus d'excuses et allons y ensemble !!!

1 comment

  • Bravo romain
    Ton article est bien et il reflète assez bien, la course qui est loin d’être facile… Si ça peut faire connaître nos Trails et faire venir du monde pour découvrir la Guadeloupe autrement qu à travers ces plages tant mieux.
    En fin février il y a 4 courses le TNBT
    Le 150 km des traces nord basse terre (il paraît qu’il est vraiment dur,le volcano t as donne un aperçu il paraît que c’est pire, il me tarde de m y frotter l année prochaine)
    Le 83 km que je prepare
    Le 47km
    Et le 20km….
    En tout cas merci d’avoir si bien parler du trail de notre lointaine contrée.
    Et pour info j’ai du finir devant toi j ai mis 11h02… Je suis content ça fait seulement 11 mois que je cours alors finir devant des gars expérimentés ca me plaît… Blague à part bonne course ????????????

    Reply

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