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GO’LUM : La frontale performante made in France

GO’LUM : La frontale performante made in France

Vous avez sûrement entendu parler de cette nouvelle marque de frontale made in France. Et c’est bien normal car cette dernière propose une solution d’éclairage pour de multiples activités.

Rien de nouveau vous me direz, mais Go’Lum intègre une fonction accéléromètre pour adapter la puissance au terrain et à l’allure de votre sport.

Ce n’est pas pour rien qu’ils peuvent compter sur des ambassadeurs comme Nicolas Martin, Sylvain Court, ou encore Guillaume Beauxis, Maryline Nakache et d’autres.

QUI SE CACHE DERRIÈRE CES ILLUMINÉS DE LA FRONTALE ?

Il m’a suffi d’un appel auprès d’Adrien pour comprendre tout de suite que les hommes de l’ombre (sans mauvais jeu de mots) sont passionnés et motivés à proposer aux sportifs un produit innovant et de qualité. Avec son ami (Fabien), ils ont tout abandonné pour se lancer dans ce projet très concurrentiel.

Situés à Lyon (la ville des lumières), ils ont mis à contribution leurs savoir-faire respectifs pour se lancer dans l’aventure. Et quelle aventure !

Deux ans plus tard, la Société propose deux lampes frontales :

. La Piom
. La Piom+

C’est cette dernière que nous avons eu la chance de tester à la rédac, et c’est celle-ci aussi qui possède la fameuse technologie intelligente.

MADE IN FRANCE

Les lampes frontales sont conçues et designées en France.
Les cartes électroniques sont fabriquées en Savoie.
L’assemblage est effectué en Seine et Marne.

Elles sont composées des meilleurs matériaux du moment (l’aluminium par exemple qui constitue le corps de la lampe), et bénéficient donc d’un excellent compromis alliant légèreté et performance (autonomie et puissance). 

La société Go’Lum s’engage aussi dans plusieurs secteurs pertinents. En effet, l’entreprise travaille avec un ESAT (établissement et services d’aides par le travail : permettant à des personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle) pour le conditionnement et l’expédition de leurs produits. 

D’autres apprécieront aussi que cette startup s’investisse également sur le plan écologique, en replantant un arbre à chaque vente de frontale via le programme Reforest’action ; et ce pour minimiser l’impact des batteries sur l’environnement.

Go’Lum recycle les batteries usagées des clients grâce à l’aide d’un éco-organisme.

DECRYPTAGE

La lampe est conditionnée dans un étui rigide avec fermeture zippée. D’une dimension raisonnable (Longueur : 14 cm, largeur : 9 cm ; épaisseur : 5,5 cm), cette dernière permet d’emporter votre « précieuse » (référence au précieux du seigneur des anneaux) en toute tranquillité. Cette housse de transport renferme à l’intérieur les éléments suivants :

Lampe frontale,
2 batteries de rechange et leur boîte de rangement,
1 chargeur,
1 bandeau (avec sangle dessus de tête amovible)

1manuel d’utilisation

La lampe dans sa version Piom+ est composée d’un corps en aluminium. Ce choix de matériau n’est pas anodin car il présente des qualités de refroidissement, de résistance aux chocs ; mais également de légèreté, de « recyclabilité » et de coût.

Avec un poids constaté de 123 grammes, cette frontale se place parmi les meilleures sur le marché des lampes affichant plus de 800 lumens. A titre de comparaison la dernière Petzl Nao+ pèse 185 grammes.

La Piom+ offre des capacités d’éclairage très intéressante. Mais avant de vous les lister, je souhaite vous parler de ce qui fait « le coeur » de cette frontale. Je veux bien sûr parler de la batterie 😉

Selon les développeurs, le meilleur choix pour offrir autonomie et légèreté concerne les batteries lithium-ion de type 18650 – 18650.

Avec des dimensions raisonnables (18mm de diamètre et 6,5cm de hauteur), elles ont fait leur preuves dans l’industrie (ordinateurs, vélos et voitures électriques, cigarettes électroniques…).

De fait du succès de ces dernières, les fabricants réalisent en priorité le développement de ces modèles, et certaines dépassent les 3500 mAh.

Si certains ont pu observer des vidéos au sujet de batteries qui explosent, Go’Lum annonce que deux systèmes les protègent : un système de régulation thermique intégré à la frontale, et un coupe-circuit intégré à la batterie qui se déclenche dès lors qu’il détecte une tension anormale.

Pour ce qui est de la charge de ces dernières (car il y a deux batterie de fournies), Go’Lum fournit un chargeur classique ou un type Powerbank.

La deuxième option, telle une batterie externe universelle, vous permet de recharger tous vos appareils mobiles USB où que vous soyez  (ex : chargez votre smartphone même sans prise électrique à vos côtés, grâce à la pile de la frontale).

Puissance d’éclairage

On y vient, je suppose que c’est cette partie qui vous intéresse. Cette lampe Go’Lum Piom+ permet différents types d’éclairage grâce à 4 LED pilotées par un driver.

Les LED sont montées sur 2 canaux indépendants, un pour un faisceau étroit et un autre pour un faisceau large. Vous avez ainsi un faisceau mixte vous permettant de voir clairement votre environnement périphérique et plus lointain.

Selon l’intensité lumineuse voulue, son autonomie varie de 1H40 à +200H

Fonctionnalités et modes d’éclairage :

Gestion de l’autonomie :

Quelle que soit la charge restante de votre batterie, l’éclairage de Piom+ est constant : l’intensité lumineuse du mode choisi restera toujours la même.

Sur la vidéo suivante voici un petit aperçu des capacités de la lampe. Difficile de vous faire percevoir sa qualité mais je me suis dit que ce serait pas mal 😉

Le changement de la batterie est simple et rapide pour ne pas perdre de temps au mauvais moment. Il suffit de dévisser le capuchon est d’y insérer la batterie.

Tenue et maintien sur le terrain

Aussi légère soit elle, porter un éclairage externe sur la tête n’est pas anodin.

Pour ce faire, Go’Lum propose un système de bandeau élastique avec réglage par boucle. Si cette option est suffisante pour des activités à faible variation d’allure, elle est néanmoins limite lorsque la tête encaisse changement de terrain et de vitesse.

Il sera donc préférable d’installer le bandeau de tête amovible fourni avec votre lampe. Et là tout tiendra parfaitement 😉

La faisceau de la lampe est légèrement réglable via un système de cran comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.

MON AVIS

Testée tout au long de ma préparation au marathon de Paris, j’ai pu tester cette lampe sur des sorties longues mais également lors de séances de fractionnés et donc avec changements d’allures.

J’ai tout particulièrement apprécié sa légèreté et sa grande autonomie. J’avais pour référence une marque concurrente qui propose également une fonction intelligente, le réactiv lighting. Cette fonction est utile dans les parties sombres et lorsque vous courez seul mais elle a également ses limites car lorsque vous courez en groupe ou lorsque vous croisez une voiture, la luminosité s’amoindrit. C’est bête car c’est à ce moment là qu’on aimerait être vu.

Tout ça pour dire que la technologie proposée par la Go’Lum Piom+ d’augmenter l’intensité d’éclairage en fonction du terrain et de l’allure est juste très bien pensé.

La qualité des matériaux laisse présager une utilisation sur la durée de cette dernière. J’ai hâte de l’amener avec moi sur le GRP pour voir ce qu’elle donne.

On peut effectivement parler du prix tout de même important (185 euros avec chargeur classique et 194 avec Powerbank), mais c’est un investissement qui vaut tout de même le coup car ce que je vois : c’est que j’ai une lampe performante avec en plus, un chargeur d’appareil externe, une deuxième batterie et une housse de transport.

Et puis il existe aussi pour 30€ de moins le modèle Piom qui est la petite soeur de la Piom+. Caractéristiques identiques mais sans mode intelligent. Et même sans ce mode, la Go’Lum offre des performances très intéressante en terme de puissance, d’autonomie et de poids ; bien au-delà du grand nombre des meilleures frontales du marché.

Les axes d’améliorations que je donnerais à cette dernière, c’est peut être un système plus intuitif dans le choix des différents modes, comme un bouton sélectif ou autre. En effet, le bouton unique type poussoir n’est pas très pratique pour changer de mode, car il faut jongler sur appui court/appui long, et sans le manuel ma petite tête ne retient pas toujours tout.

À part cela c’est une superbe lampe qui est à mon sens la futur (e) « crack » des pelotons.

Rédaction : Loïc Roig

Pour plus d’infos c’est ici que ça se passe : https://www.go-lum.fr/

 

©Trail Session Magazine, Avril 2019

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Author

Loïc Roig, 35 ans, sapeur-pompier, marié , 2 enfants. Je vis dans la sud-ouest de la France. Membre de l'équipe rédactionnelle de Trail Session depuis 2015, je me passionne de vous transmettre des compte-rendus de courses et vous renseigner sur les différents équipements que nous avons la chance de pouvoir tester. De la route aux ultras il n'y a qu'un point commun : le PLAISIR.

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