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Half Marathon Des Sables Pérou 2019 : Un voyage unique en terre inca

Half Marathon Des Sables Pérou 2019 : Un voyage unique en terre inca

Le Half Marathon des Sables est une épreuve d’endurance qui se déroule, comme son nom l’indique, au Pérou, mais plus précisément au sud-ouest de Lima, dans le désert de la région d’Ica.

Au bord de l’océan Pacifique, la course propose 3 étapes pour une distance totale de 120 km le tout en autosuffisance (…)

(…) C’est à dire que le coureur doit emporter avec lui son nécessaire alimentaire, de quoi dormir et l’ensemble du matériel pour passer une semaine sportive.

L’organisation se charge de fournir sur place de l’eau et une tente individuelle. Autant vous dire qu’avec un poids moyen compris entre 6 et 8 kg, cette course est une vraie course de gestion.

Passée la longue préparation physique et surtout l’ organisation en amont, la course débute dès le départ des concurrents depuis l’aéroport Charles de Gaulle à Paris.

En effet, contrairement à sa soeur jumelle de Fuerteventura ou de sa grande soeur du Maroc, le HMDS Pérou est à 12 heures de vol et 09 heures de bus.

Un voyage long donc auquel se rajoutent le décalage horaire et le stress du départ. Mais bon, on peut dire que l’ambiance et plutôt bonne et la durée du transit est propice aux rencontres et aux échanges entre les participants.

D’ailleurs, c’est ce que viennent rechercher les coureurs : l’esprit HMDS, car finir une course dans de telles conditions, crée forcément des liens durables.

Arrivés à Lima vers 19H45 ( heure locale ) nous nous embarquons dans un périple en bus de plusieurs heures, 09 au total. C’est long, très long même, et pour que ça se passe au mieux, je peux que vous conseiller de faire tous les arrêts pipi quand le bus s’arrête, de prévoir au pire un tee shirt de rechange pour l’aéroport comme ça balle neuve et ça repart mais aussi d’être patient.

Le trajet se fait de nuit et donc vous ne verrez du Pérou que le désert pour le moment.

Un fois arrivé à Isca, le bus emprunte une longue route cabossée pour nous laisser ensuite monter à bord de camion type militaire ou véhicule 4X4 pour enfin arriver à destination.

Les yeux posés sur le camp de base, l’émerveillement efface le manque de sommeil et l’appréhension du stress. C’est MAGNIFIQUE.

Reste plus qu’à passer par le rituel des tâches administratives et trouver sa tente pour qu’enfin la course commence.

Ce sera donc le lendemain, le lundi 02 décembre que le Half Marathon de Sables commence.

Une étape de 31 km comme pour réveiller les muscles encore endormis par le voyage. L’occasion d’ajuster le sac à dos qui pèse en moyenne 8kg avec l’eau.

Le soleil se lève tôt, et je suis naturellement réveillé à 05H00 avec à ma plus grande surprise un embrun et un vent frais. Nous aurons ce type de réveil sur toute la semaine.

Pourquoi je vous dis cela, car tout simplement cette légère couverture nuageuse donne une sensation d’humidité importante à tous les débuts de course.

Il est  environ 07H30 et ça y est le départ de la première étape est donné. Dix kilomètres de sable porteur pour commencer jusqu’à atteindre le CP (Check point ) numéro 1. Les concurrents sont tout sourire et l’ambiance du départ a enthousiasmé l’ensemble des participants.

La première grosse difficulté de ce HMDS arrivera juste après ce CP. On ne peut pas dire qu’on n’était pas au courant puisque nous avons tout de marqué sur notre roadbook et cette dune monstrueuse se voit à des kilomètres. La dune du Pila, dans les Landes, fait pâle figure à côté.

Elle est aussi belle qu’elle pique les cuissots et, une fois en haut, comment ne pas se satisfaire de n’avoir abdiqué.

S’en suit une longue ligne droite de terrain aride où la plupart des coureurs se donnent le plaisir de courir et d’admirer les grandes étendues du désert d’Ica.

Il y aura encore deux trois petites montées bien entendu avant de redescendre sur le camp avec prudence. En effet, la prudence est le maître mot de cette première étape, car déjà, tout le monde est tourné vers l’étape longue du lendemain avec ses 55 km et des températures avoisinant les 40 degrés.

L’étape longue donc est l’étape la plus redoutée. Les plus rapides mettront seulement  tandis que d’autres arriveront tard dans la nuit.

La première partie de la course reprend la fin de la première étape. Ha oui, j’ai oublié de vous dire que contrairement au MDS Maroc, le camp de bouge pas et  le départ et l’arrivée se font au même endroit.

C’est donc une première partie connue et peu roulante sous une moiteur usante. À peine une heure de course que je transpire énormément. Déjà, je me dis que cette étape va être spéciale.

Le premier CP arrivera relativement vite avec encore une fois des Péruviens au petit soins. On remplit les gourdes, on s’humidifie et on repart pour ne pas perdre le rythme.

L’étape est roulante et je vais courir les 3/4 de la course. Les paysages sont sublimes avec par moment des semblants de far west.

On monte quelques petits casse-pattes et on arrive sur une partie plane qui nous rappelle qu’on est bien dans le désert. Dans cette plaine, la chaleur est à son maximum et l’horizon décourage les plus motivés.

Du moins pour moi c’est là que le plus dur commence. Seul dans ma course à voir les collègues loin devant et sachant qu’il reste encore 25 km je peux vous assurer que le mental est mis à rude épreuve.

On attend avec impatience les CP pour retrouver les sourires et les encouragement du staff, et il y en aura ! C’est rien, ça dure 2 minutes mais ça fait du bien.

Après un grand passage à vide vient la descendre de la fameuse dune, vous savez, celle que j’ai montée lors de la première étape. C’était le kiffe total avec cet océan en fond il y a, à ce moment là, rien de plus beau.

Les 10 derniers kilomètres sont peu roulants avec du sable mou et voir le camp sur les 5 derniers kilomètres rend l’étape interminable.

L’arrivée comme délivrance se fera sur les coups de midi avec pour réconfort  une journée de repos le lendemain bien méritée.

Cette journée permet aux organismes de se reposer un peu. Certains profitent de cours de yoga, d’autres de faire quelques lessives ou tout simplement de papoter et  de soigner quelques bobos.

Le temps passe vite et déjà la dernière étape pointe le bout de son nez. C’est toujours une drôle de sensation de se dire qu’un évènement qui se prépare depuis des mois ou parfois des années va se terminer. Mais comme on dit, tout bonne chose à une fin.

Alors puisque c’est ça, la troisième étape de seulement 22 km je compte bien en profiter. Et j’ai bien fait car elle était sublime, comme la cerise sur le gâteau avec des paysages somptueux.

Des canyons en plein désert avec l’océan pacifique et une île vierge en toile de fond.

Ça y est la course est finie, nous recevons notre médaille et notre tee shirt finisher puis nous montons dans les bus direction Paracas sans me douter de la qualité de l’hôtel qui m’attend.

Hotêl Hilton, excusez du peu. Une suite avec tout le confort nécessaire. La douche est à ce moment un bien précieux après 6 jours sans se laver. Cette soirée de gala et de confort est parfaite.

Un buffet gargantuesque avec pour les plus courageux une piste de danse. Et des courageux il y en avait.

Je vous écris depuis l’avion qui me ramène à Paris avec l’impatience de retrouver mes proches et ma famille mais également cette petite sensation de blues du sportif lorsque l’objectif est atteint et qu’une aventure se termine.

Il ne me reste plus que le Half Marathon des Sables de Fuerteventura pour boucler les 3 courses estampillées MDS et pourquoi pas aller la chercher avec mon épouse pour partager une aventure inoubliable.

Je vous proposerai un volet spécial matériel / trucs et astuces pour ce type de courses. Merci à vous d’être de plus en plus nombreux à nous suivre.

Les points à retenir…

La course

  • 120 km dans le désert d’ICA au Pérou en autosuffisance.

Sac à dos

  • entre 5 et 8 kg avec le matériel minimum obligatoire suivant

Température/climat

En journée les températures peuvent monter jusqu’à 40 en plein soleil avec tout de même une sensation de fraîcheur sur les parties proche océan du au vent, alors que le matin au départ de la course, il ne fait qu’une dizaine de degrés avec pas mal d’humidité.

Les nuits sont fraîches mais surtout humides. Le petit conseil est de laisser aérer la tente et ne pas coller ses affaires contre la toile de tente.

Hygiène

Il n’y a pas de douche sur place mais pour la toilette vous aurez la possibilité d’utiliser un peu d’eau fournie par l’organisation si il vous en reste après avoir, bien entendu, pris le soin de vous hydrater et vous alimenter avec.

Il y a évidemment l’océan mais l’eau est fraîche et l’eau salée peut avoir un effet néfaste associé avec le sel. Aussi la houle ramène pas mal de sable donc au final c’est pas le top.

Communication

L’organisation a testé la possibilité d’offrir gratuitement 20 minutes de connexion par 24H00 aux participants. Le réseaux classique, même avec un forfait compatible, ne permet pas de transmettre sur place.

Comme je l’ai déjà fait pour quelques lecteurs je suis à votre disposition pour échanger avec vous sur cette expérience magique.

Retrouvez toutes nos vidéos dont celles du HMDS Pérou sur notre chaîne Youtube :

https://www.youtube.com/channel/UCRsPgZavmgamIrairyhgLJw

Les trucs & astuces de Loïc en vidéos

 

Article et Reportage de Loïc Roig pour Trail Session Magazine

 




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Tests réalisés en partenariat avec Crosscall

©Trail Session Magazine, Décembre 2019

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Auteur/Autrice

  • Loïc Roig

    Loïc Roig, 35 ans, sapeur-pompier, marié , 2 enfants. Je vis dans la sud-ouest de la France. Membre de l'équipe rédactionnelle de Trail Session depuis 2015, je me passionne de vous transmettre des compte-rendus de courses et vous renseigner sur les différents équipements que nous avons la chance de pouvoir tester. De la route aux ultras il n'y a qu'un point commun : le PLAISIR.

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Loïc Roig, 35 ans, sapeur-pompier, marié , 2 enfants. Je vis dans la sud-ouest de la France. Membre de l'équipe rédactionnelle de Trail Session depuis 2015, je me passionne de vous transmettre des compte-rendus de courses et vous renseigner sur les différents équipements que nous avons la chance de pouvoir tester. De la route aux ultras il n'y a qu'un point commun : le PLAISIR.

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