Mizuno Wave Skyrise : mettez vos pieds dans une bulle de confort.

Ce n’est pas parce qu’on aime bien se malmener lors de nos entraînements et compétitions que l’on est complètement maso et que l’on n’est pas constamment à la recherche du confort !

Alors, j’ai testé pour vous le modèle Mizuno Wave Skyrise pour femme : vous pourrez partir courir longtemps… trèèèèès longtemps même tellement vous allez vous y sentir bien !

C’est avec un grand plaisir que je repars sur un test Mizuno…. Je vous avoue, moi qui ne suis pas très bitume, c’est dans un modèle de cette marque nippone que mes pieds ont élu domicile pour mes entraînements fractionnés et autres séances sur asphalte, du coup je suis très contente d’effectuer ce test !

Le dernier modèle testé était les Wave Shadow 2. J’en garde un bon souvenir tant en entraînement qu’en compétition, sur semi notamment.

C’est donc avec certains points de repère et de référence en termes de confort, dynamisme, légèreté que j’aborde le test de cette nouvelle paire : les Mizuno Wave Skyrise pour femme.

Mon premier repère tombe dès l’ouverture de la boîte : je m’attends à un modèle coloré, punchy et non, c’est une petite bombe de sobriété qui se présente à moi.

La version noire des Wave Skyrise est subtilement féminisée d’une touche de rose gold sur les lacets et à l’arrière du talon.

Coté poids, avant même de les chausser aux pieds, dès leur sortie de la boîte c’est une certitude qui se confirme : elles vont être agréables par leur légèreté !

Ce modèle femme pèse en effet 250g. Autant vous dire que ça me change des chaussures de trail crottées par la boue des sorties nature de cet hiver !

A mes yeux, dès les premiers runs (environ 10 km à chaque fois), ce qui me sidère le plus, c’est le confort de la chaussure. Le chaussant est enveloppant mais sans aucune pression. On a l’impression d’avoir le pied dans de la ouate c’est surprenant !

Mais le plus surprenant c’est que les foulées ne s’écrasent pas dans cette « ouate », au contraire, il y a comme une dynamique naturelle qui s’installe et qui fluidifie la foulée.

Pour en arriver à nous procurer cette sensation, le fabricant américain a combiné plusieurs procédés dans la semelle intermédiaire. XPOP et Foam Wave agissent plus spécifiquement sur l’absorption des chocs et le retour d’énergie.

Au niveau du talon, un renfort permet de conserver une sensation de tenue et de maintien du pied dans l’axe même lorsque l’on passe sur des chemins … plus ou moins tracés !

J’ai eu en effet l’occasion de faire une partie du test en sous bois sur des chemins légèrement sablonneux et j’ai pu y apprécier ce maintien du talon.

En ce qui me concerne le drop, il est un poil au-dessus de mes habitudes puisqu’il atteint les 10mm. Mais cela ne m’a pas posé de problème particulier tant le confort de cette chaussure me satisfait. Epidémie oblige j’ai dû, comme tout le monde, me limiter à des runs de 10 km ces derniers temps.

Cependant j’avais eu l’occasion avant le confinement de faire des sorties plus longues dont une de deux heures autour du bassin d’Arcachon : j’ai alterné bitume, trottoirs, pistes cyclables, chemins calcaire, sable ; bref différentes natures de sols pendant 2 heures et vraiment j’ai pu apprécier tout le confort de cette chaussure.

Une tige Airmesh favorise la respirabilité de la chaussure tout au long de l’effort. Lors du laçage j’ai particulièrement apprécié le moelleux de la languette, ça paraît tout bête, mais vraiment cela participe à la sensation globale de confort.

Je n’ai pas eu l’occasion de faire des sorties de 30 ou 40 kilomètres avec, mais je pense que ce modèle se prête parfaitement aux longues distances et que c’est là qu’on y appréciera notamment le retour d’énergie.

D’autant plus que la semelle extérieure, au-delà de ses priorités d’adhérence, semble proposer une bonne durabilité : ces Mizuno Wave Skyrise devraient donc tout naturellement trouver leur place dans les placards des adeptes du marathon, des coureurs longue distance d’une manière générale et de tous ceux qui sont à la recherche avant tout de confort et d’amorti.