Reportage Marathon Comar Tunis Carthage 2023 : une expérience unique au coeur du Semi-Marathon
Tunis. Décembre 2023. Il y a quelque temps, j’ai rédigé sur le Comar Marathon en Tunisie un voyage idéal pour un week-end alliant tourisme et course à pied.
En partant un vendredi soir, j’ai pu arriver sans encombre le soir même. Ma destination était Carthage, où se trouvait un hôtel magnifique Golden Carthage.
Même de nuit, la chambre qui m’était réservée était sublime. En ouvrant la fenêtre, une vue splendide sur la terrasse et sa piscine s’offrait à moi.
Une corbeille de fruits joliment disposée sur la table et un lit accueillant m’invitaient au sommeil. Ce semi-marathon Tunis Comar allait se révéler être une belle surprise.
Vidéo YouTube – Reportage Marathon Comar Tunis Carthage 2023 – Mon immersion au coeur du Semi-Marathon
Reportage Marathon Comar Tunis Carthage 2023 – Quand Tourisme & Sport ne font qu’un
Se promener dans Tunis
Samedi – prête pour une visite culturelle
Le samedi matin, malgré l’envie de prolonger mon sommeil après une semaine épuisante, le réveil sonnait. Mon rendez-vous à 9h30 dans le hall de l’hôtel ne tolérait pas de retard. J’avais le temps encore pour profiter du petit-déjeuner.
Seule à ma table, près de la fenêtre, vers la lumière, j’appréciais la luminosité. Le gris de Paris me poussait instinctivement vers la lumière.
La vue des palmiers et le blanc éclatant des murs de l’hôtel étaient un vrai bonheur. Bien que tentée par les délices du petit-déjeuner, en particulier les spécialités tunisiennes sur les tables, j’ai opté pour la raison.
Cependant, je peux vous assurer que la tentation était grande, un régal pour les yeux et les papilles.
Notre chauffeur nous attendait pour le départ, et je n’étais pas la seule. Joffrey, un autre rédacteur, et sa compagne Solène étaient présents.
Faisant connaissance, j’ai appris que seul Joffrey allait participer au semi-marathon Comar Tunis. Mais clairement, pas au même rythme que moi.
Ce n’était pas ma première course en Tunisie, puisque j’avais déjà participé à Ultra Mirage et je savais que l’organisation du Comar Tunis serait parfaite. 36ème organisation pour la team, ce n’est pas rien.
Un casse-tête – Choisir entre le marathon, le semi-marathon et le 5km
Avant d’explorer Tunis, nous avons assisté à la conférence de presse, et bien que je ne détaille pas tous les éléments ici, vous pouvez les retrouver dans cet article complet.
Après un délicieux buffet composé de spécialités tunisiennes, nous nous sommes dirigés vers le village du marathon.
Près de la célèbre horloge de Tunis, sur l’avenue Bourguiba, notre guide nous a informés que notre départ aurait lieu à cet endroit. A ce moment-là, je commençais à ressentir quelques papillons dans le ventre.
En effet, pendant la conférence de presse, je réfléchissais à la distance que je devais choisir. Ayant été blessée auparavant, j’hésitais entre la courte distance de 5 km et le semi-marathon.
À proximité, j’ai réussi à convaincre Solène, qui accompagnait simplement son ami journaliste, de participer au parcours de 5 km. Étant jeune et sportive, je la sentais capable de relever ce défi.
Cependant, en consultant le dépliant de la course Comar Tunis, j’ai découvert que les médailles étaient réservées au marathon et au semi-marathon.
Je dois avouer que l’idée de rentrer à Paris sans médaille me touchait d’une manière particulière.
Bien que cela puisse sembler superficiel, à partir de ce moment-là, j’ai pris la décision de m’engager pour le semi-marathon.
Je savais que cela allait être douloureux, mais les 5 km me semblaient trop courts. Je courais pour la médaille, pour pouvoir la montrer fièrement à mes enfants et leur prouver que je pouvais aller jusqu’au bout.
Même si je suis consciente que je n’ai rien à prouver à personne, je confirmais donc ma participation au semi-marathon tout en accompagnant Solène, qui allait courir son premier semi-marathon.
C’était à la fois un moment de bonheur de prendre le départ avec elle et de lui permettre de relever ce défi à Tunis.
Reportage Marathon Comar Tunis – Un village marathon simple mais efficace
Lorsque nous sommes arrivés dans le village sponsorisé par Décathlon, il était presque désert, mais il offrait des activités intéressantes, adaptées aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
Pour récupérer nos dossards, nous nous sommes dirigés vers les locaux de Comar, l’entreprise d’assurance qui sponsorise l’événement depuis plusieurs années.
Repérer l’affiche de la course avec une femme courant avec le drapeau tunisien flottant était facile.
Nous avons attendu brièvement tout en examinant le parcours affiché sur de grands panneaux, et nous étions ravis de repartir avec nos dossards en main.
La course remportant un tel succès, les organisateurs ont ajouté des places et ont fait preuve de flexibilité. Ils attendaient même les athlètes venus d’Algérie en car pour finaliser leurs dossiers.
Il est à noter qu’il n’y avait pas de sacs de goodies ni de t-shirt, mais compte tenu du prix dérisoire et de l’efficacité de l’organisation, cela ne semblait pas être un inconvénient majeur.
De plus, pour ceux qui allaient participer au 5 km, l’inscription était gratuite.
Reportage Marathon Comar Tunis – Visiter « La Casbah » de Tunis
Il était temps de partir explorer la Casbah, et nous étions accompagnés par l’un des meilleurs guides que j’ai eu non seulement en Tunisie, mais dans divers pays.
Son raffinement culturel était exceptionnel, ajouté à un humour subtil et une répartie qui ont enrichi notre séjour.
Au moment de sortir de la voiture, je le vois traverser au milieu de la route avec des voitures venant de toutes parts. Inquiète, je crie, « Attention, Moncef ! »
Fièrement, il me répond, « Non, ce sont les autres qui doivent faire attention à moi ! » Ce moment m’a fait rire, et je savais que sa personnalité allait rendre la visite plus intelligente et agréable.
Nous étions également accompagnés de la douce Marwa, travaillant pour l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT). Elle veillait à notre bien-être et à l’organisation, garantissant un déroulement sans accroc.
Arrivés devant l’entrée de la Casbah, Moncef connaissait chaque détail, chaque passage.
Il nous encourageait à aborder le site avec des yeux neufs et une curiosité pleine d’enthousiasme, une approche que j’ai adoptée volontiers.
En tant qu’adepte de la culture, j’étais comme une élève avide d’apprendre chaque nouvelle facette que ce guide exceptionnel nous présentait.
Les ruelles de la Casbah révélaient des endroits incroyables, et mes yeux étaient constamment levés, captivée par la possibilité de m’y perdre pendant des heures.
J’appréciais écouter les récits de Moncef, respirer les parfums enivrants de jasmin, admirer les étals colorés d’épices et les ravissantes bijouteries. Tous mes sens étaient en éveil, absorbant chaque détail.
Guidés vers « un autre monde »…
Moncef nous a guidés à la découverte d’un café ancien, où j’ai ressenti un véritable voyage dans un autre monde, une époque où les gens prenaient le temps de s’asseoir et d’apprécier chaque instant.
C’était comme un espace-temps préservé, une expérience à part entière au cœur de la Casbah.
Perdus dans la magie de cet endroit, la notion du temps nous échappait, mais nos ventres affamés nous rappelaient l’heure avancée du déjeuner.
Nous avons choisi un restaurant splendide proposant une cuisine tunisienne authentique, baigné dans une lumière agréable.
Alors que je pensais simplement commander un Coca, Moncef m’a suggéré le jus de grenade, soulignant son caractère fantastique et rafraîchissant.
Intriguée par ses propriétés antioxydantes bien connues, j’ai immédiatement opté pour cette option.
Ensuite, la brik au thon et à l’œuf s’est révélée être un délice authentique, suivi d’un couscous délicieux que j’ai eu le plaisir de goûter.
Bien que légèrement épicé à mon goût, le couscous de poisson a été une agréable découverte.
Terminer par Sidi Bou Said de nuit
Notre guide bien-aimé nous a suggéré de prendre un thé à Sidi Bou Said, mais avant cela, il était impératif de passer chez Décathlon.
En effet, Solène était prête mentalement à récupérer sa médaille, mais elle devait être équipée, notamment en termes de chaussures et de brassière.
J’ai pu lui prêter un haut à manches longues, mais pour le reste, il était essentiel d’acheter des chaussures et une brassière.
Ainsi, sur le chemin, nous avons fait un arrêt chez Décathlon, et en quelques minutes, j’ai pu déterminer ce dont elle avait besoin. Avec tout cela dans le sac, nous savions que nous serions plus tranquilles pour savourer notre fameux thé.
Notre chauffeur nous a conduit au petit village, éclairé par la nuit, pour changer. Nous nous sommes installés dans un café fréquenté par Moncef, et le propriétaire nous a accueillis avec générosité.
Moncef a insisté pour que nous goûtions les fameux beignets, mais c’était un peu trop pour nous.
Cependant, décidant de profiter pleinement de ce séjour, nous avons savouré ce délicieux beignet accompagné d’un thé à la menthe et aux pignons.
Un choix classique mais extrêmement satisfaisant.
La soirée était agréable, et honnêtement, après ce délicieux repas tardif, j’ai préféré ne rien manger pour le dîner, permettant à mon corps de se reposer en préparation du semi-marathon qui nous attendait le lendemain.
Reportage Marathon Comar Tunis Carthage 2023 – Au coeur du Semi-Marathon Comar Tunis
Départ de l’hôtel
Après une bonne nuit de sommeil, je préparais ma valise en prévision de notre retour à l’hôtel après la course.
Le réveil était matinal car nous avions rendez-vous à 7h en bas de l’hôtel, ce qui signifiait également se lever tôt pour profiter d’un bon petit déjeuner.
L’hôtel était fantastique, et le buffet offrait une multitude de variétés pour savourer pleinement ce moment.
Étant donné que nous séjournions à l’hôtel à Carthage, nous n’étions pas tout près, surtout que le départ était à 8h et nous ne voulions surtout pas le manquer.
Cependant, aucune inquiétude, car nous avions notre super chauffeur, Mohamed, qui connaissait très bien les routes tunisoises.
En chemin vers Tunis, il nous expliquait que cette route faisait partie du parcours du semi-marathon. En regardant Solène, je lui disais que ces lignes droites semblaient bien longues et pouvaient impressionner. Mais nous allions finir sans problème.
Nous avons récupéré Marwa qui elle, et la team ONTT allait courir le parcours de 5 km.
Vers la ligne de départ
Les coureurs et les coureuses affluaient en nombre sur les routes. L’ambiance s’installait déjà avec la musique, et l’on ressentait l’énergie des groupes, des clubs, et des duos participant en masse.
J’ai également remarqué la présence importante de femmes de tous âges venant participer, et cela m’a particulièrement réjouie.
Le speaker scandait des encouragements, sa voix résonnant de fierté. Les conditions météorologiques étaient idéales pour cette course, baignée de luminosité.
Malgré tout, j’avais choisi de conserver mon coupe-vent léger, du moins pendant l’attente et le début de la course.
Étant donné que le parcours comprenait trois distances, les marathoniens allaient commencer. Et ils étaient appelés à se diriger vers la ligne de départ.
On pouvait les identifier grâce à leur dossard bleu. Plus tard, leur médaille arborerait un ruban bleu. Bien qu’ils semblent être en nombre limité, l’ambiance était à la fois festive et sérieuse.
Des hommes et des femmes s’apprêtent à courir dans le cadre d’une barrière horaire de 6h30. Ils offrent amplement de temps pour compléter la course.
Avant le départ, l’hymne national tunisien a retenti, les coureurs étant très respectueux de cet instant solennel. Ensuite, les hymnes nationaux de l’Algérie et du Maroc ont été joués.
Cela reflètent la présence significative de coureurs venant du Maghreb, sans oublier les participants d’autres nationalités tout aussi nombreux.
Cette course s’avérait véritablement internationale, une caractéristique qui se manifestait chaque année.
Ensuite, c’était à notre tour. Les semi-marathoniens allaient s’élancer. C’était une première pour Solène, et je ne me souviens même plus si c’était également ma première fois. L’heure était venue.
Reportage Marathon Comar Tunis – Les premiers kilomètres du Semi-Marathon Tunis
Quelques minutes après le départ des marathoniens, nous avons pris le départ du semi-marathon.
Comme il n’y avait pas de sas de départ, les coureurs élites étaient en première ligne, mais nous étions légèrement bousculés par ceux qui cherchaient à aller plus vite.
Personnellement, ayant une certaine appréhension des foules, je me répétais intérieurement « ne tombe surtout pas ! » Il fallait trouver notre place, et je gardais un œil sur Solène pour ne pas la perdre de vue.
Joffrey, l’autre journaliste, était déjà bien devant.
Heureusement, l’avenue était assez longue pour permettre à tous les coureurs de courir sans se sentir étouffés, mais il nous a fallu quelques kilomètres pour vraiment trouver notre aise.
Les spectateurs étaient nombreux lors de ces premiers kilomètres, étant donné que nous étions encore en ville. Ensuite, nous avons pris la départementale, avec le soleil en face de nous, offrant un joli paysage.
Solène, qui courait son premier semi-marathon, suivait à un rythme régulier. Bien qu’elle aurait pu accélérer, je lui conseillais de conserver ses forces pour la dernière portion de la course.
Très rapidement, nous sommes arrivés au premier ravitaillement, et cela se répéterait aux autres points de ravitaillement. On nous proposait des petites bouteilles d’eau, des sucres, des oranges et même des citrons.
Personnellement, je prenais de l’eau et un sucre, gardant la bouteille dans la main pour boire régulièrement.
C’était émouvant de voir également les coureurs du 5 km se joindre à nous, avec des jeunes, des femmes marchant, des jeunes filles accompagnées de leurs mères.
J’ai vraiment apprécié cette diversité. J’aurais aimé vivre une telle expérience avec ma fille également.
On arrive vers le 15ème kilomètre
Au 10ème kilomètre, nous avons aperçu Joffrey qui courait. Nous avons réussi à prendre quelques clichés, mais il était bien trop rapide pour nous.
Nous avons continué notre chemin ensemble en direction du demi-tour. Ma respiration était normale, mais ma petite blessure se faisait sentir, et je m’accrochais. Cela n’allait pas m’arrêter.
Je craignais m’ennuyer sur cette route, mais finalement, à aucun moment je ne me suis ennuyée. Je me retrouvais vraiment plongée dans la contemplation et la pleine conscience.
La vue du Lac de Tunis, les échanges d’encouragements avec d’autres coureurs, le soutien des spectateurs et même les klaxons des conducteurs de trains.
Tout cela contribuaient à rendre cette expérience de course unique et enrichissante. Quittant Paris pour ce week-end, je me sentais connectée à quelque chose de plus vaste et d’apaisant.
Le Lac de Tunis
Petit aparté sur le Lac de Tunis, également connu sous le nom de Lac de la Goulette, est un vaste plan d’eau situé au nord-est de la capitale tunisienne, Tunis.
Il s’étend sur environ 37 kilomètres carrés et est bordé par plusieurs quartiers, dont La Goulette, Carthage, Le Kram, et Sidi Bou Said.
Le lac est une caractéristique géographique importante de la région, offrant un paysage pittoresque et influençant le climat local.
Il est connecté à la mer Méditerranée par un canal appelé le Canal de la Goulette. Ce qui en fait un espace marin et lacustre combiné.
Le lac a également une importance historique, car il joue un rôle dans les légendes et les mythes liés à la fondation de Carthage.
Reportage Marathon Comar Tunis – Direction la ligne d’arrivée – Clap de Fin
Pendant le semi-marathon de Tunis Comar, les élites du marathon nous dépassaient et nous encouragions avec enthousiasme. L’arrivée approchait rapidement, avec seulement une courte distance de Parisienne (environ 7 km).
Malheureusement, mon pied me faisait souffrir, et je devais ralentir. Encourageant Solène à maintenir son rythme, elle s’approchait du terme avec une détermination de championne.
Le retour sur la même route était un véritable plaisir, me permettant d’observer à nouveau les coureurs et de partager leurs joies et parfois leurs peines.
Chacun portait avec lui une histoire personnelle grâce à la course à pied.
En revenant vers la ville, les spectateurs se faisaient entendre, rétablissant une ambiance festive et exaltante. Avec une arrivée bien animée, une foule enthousiaste nous encourageait.
Je suis arrivée avec la joie d’avoir accompli la course. Nous portions fièrement la belle médaille qui symbolisait cet exploit.
Après avoir récupéré mon ravitaillement bien mérité, je me suis mise en quête de retrouver mes camarades de course.
La belle surprise fut de nous retrouver tous avec nos médailles, et une première réussie pour Marwa.
Même notre cher guide Moncef était présent pour partager ce moment de victoire.
Un vrai plaisir de courir cette course. Nous étions tellement fiers de nous et cela se ressentait. Une course qui mérite le succès et qui donnera certainement envie de repartir.
N’oubliez pas de la noter dans votre agenda surtout avec l’occasion de pouvoir profiter de la capitale tunisienne.
Retrouvez aussi toutes les informations nécessaires sur le site de la course. Mais aussi sur le site de l’Office National de Tourisme Tunisien.
MERCI L’ONTT POUR CE VOYAGE DE PRESSE ET A TRES BIENTÔT POUR LA SUITE DE NOTRE PARTENARIAT…
🏃♂️ NOS PARTENAIRES AFFILIATION – VOS ACHATS NOUS PERMETTENT DE CONTINUER L’AVENTURE TRAIL SESSION – SINCE 2012 🚲
Bravo pour le reportage
Merci Adel.